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Voici votre nouveau Throwback Thursday ! Dans cet épisode de notre série en cours sur certains de nos classiques préférés, nous vous invitons à explorer non pas un, mais deux mondes.

Dans The Longest Journey, la perfection de Funcom en matière d'aventure Point-and-Click, vous aurez l'occasion de visiter plus de 150 lieux époustouflants. Son histoire passionnante vous obligera à franchir la frontière entre deux mondes, pour tenter de maintenir l'équilibre entre l'ordre et le chaos, la magie et la science, les rêves et la réalité. Et fidèle à son nom épique, The Longest Journey offre une odyssée satisfaisante de 20 heures.



Mais pour un avis plus personnel, lisez ce qu'un de nos coéquipiers de GOG a à dire sur The Longest Journey et pourquoi c'est une aventure intemporelle.

Recommended by Asia, Comms Team


J'ai fait ma première rencontre avec April Ryan quand j'étais adolescente. Les voyages multidimensionnels étaient alors mon truc, et les mondes jumeaux d'Arcadia et de Stark me rappelaient à bien des égards The Neverending Story, que j'adorais étant enfant. TLJ vous captive avec ses personnages qui se sentent toujours en chair et en os après tant d'années, l'histoire captivante que vous redécouvrirez à chaque playthrough, et la musique qui rend ce jeu vraiment iconique.



La série Throwback Thursday est réalisée en coopération avec The Video Games History Foundation, une organisation à but non lucratif qui se consacre à la préservation, la célébration et l'enseignement de l'histoire des jeux vidéo. Si vous souhaitez les soutenir, nous vous encourageons à consulter leur page de donation. Et si vous souhaitez voir tous les jeux de cette série en cours, rendez-vous sur sa page dédiée.
Vraiment une très bonne trilogie, The Longest Journey. Et chaque épisode à son style propre. même si ça reste globalement des jeux "d'aventure".
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stardust_79: Vraiment une très bonne trilogie, The Longest Journey. Et chaque épisode à son style propre. même si ça reste globalement des jeux "d'aventure".
Hum ^^... Je crains d'avoir un avis assez différent en la matière.

Le premier était très bon, effectivement. Pas excellent - la conception des énigmes, souvent absurdes ou inutilement compliquées, avait été largement critiquée à l'époque ; l'incohérence comportementale de l'adolescente mise en scène ou l'inconsistance de l'écriture en matière d'humour représentaient aussi deux écueils importants -, mais néanmoins très bon : un conte vraiment original dans son genre, imaginatif, servi par une bande son magistrale. Malheureusement, ce niveau n'a plus jamais été atteint par la suite et, autant être clair, je déconseille à toute personne n'ayant pas un volume horaire conséquent à dédier au jeu vidéo d'y mettre le nez : ce serait une perte de temps. Autant rester sur de bons souvenirs...

Le deuxième, que beaucoup ont critiqué pour ses expérimentations en matière de jouabilité - séquences de combat ou d'infiltration franchement bancales, mal mises en scènes et (de toutes façons) tout à fait anecdotiques par rapport au reste du jeu -, l'est en fait bien davantage (à mon sens) pour son scénario et son découpage narratif : tout, du début à la fin - et ce de façon croissante... Le début passe plutôt bien ; la fin beaucoup moins... -, est extrêmement inégal... J'aurais un peu de mal, au débotté, à me souvenir de tout ce qui m'avait marqué à l'époque, tant la médiocrité en devenait (presque) hilarante - et l'on se dépêche généralement d'oublier ce genre de chose ^^... -, mais peu de passages impliquent de vrais choix, de vraies compétences ou réflexions ; nombre de personnages y ont l'épaisseur d'un timbre poste - l'humour ou (à l'inverse) le sérieux de certaines réflexions (du premier jeu) en moins, ce qui ne laisse plus grand chose à se mettre sous la dent - ; le réalisme (ou du moins, disons, la crédibilité minimale) de certaines scènes touche le fond. Même l'assaut d'April Ryan (dans le premier jeu), seule et sans préparation, d'un commissariat futuriste afin d'aller récupérer des info dans ses bases de données, devient tout à fait acceptable en comparaison de celui qu'entreprend Zoé Castillo (dans le deuxième) sur le QG d'une des plus grandes méga-corporations (japonaises) mondiales ^^...

Quant au troisième, ouille, mes aïeux... Le plus sérieusement du monde, j'aurais tendance à le considérer comme l'illustration vidéoludique la plus aboutie (ou académique) que je connaisse de tout ce qu'il ne faut pas faire ou, à l'inverse, de toutes les bourdes possibles (en matière de réalisation) pour décrédibiliser un propos en permanence... Au points que cela paraisse presque volontaire par endroits. Ça aidera peut-être le joueur moyen de savoir que Ragnar Tørnquist, le concepteur en chef de la série, est un admirateur de Joss Whedon - le réalisateur étatsunien qui a, entre autres, commis "Avengers : L'ère d'Ultron" ^^ -, mais il n'a malheureusement (de très loin) pas le même (relatif) niveau de compétence en matière de mise en scène, si bien que nombre de passages accumulent (littéralement) à peu près toutes les erreurs imaginables, plan par plan, pour en devenir si ridicules qu'on ne parvient même plus à en rire (avec toute la bonne volonté du monde). Du chapitre entier qui balade le joueur d'un endroit à un autre sans rien (du tout) lui donner à faire - certains exigeaient 5 ou 7 clics d'actions (prédéterminées) à l'échelle de plusieurs heures de jeu... - hormis écouter des dialogues mous, alambiqués, complètement prévisibles d'un bout à l'autre... à de pseudo scènes d'action (non interactives) si peu dramatiques (et complètement ratées) que même un épisode d'une série B turque, mexicaine ou indienne pourrait leur être comparé avantageusement... en passant par un pseudo système de choix, reportés d'un chapitre à l'autre, si opaque, imprévisible et incompréhensible - chercher le rapport (ou l'absence de rapport) entre une décision à prendre, elle-même parfois grotesque dans son contexte, et ses conséquences ultérieures, devient rapidement si difficile que les forums de l'époque s'étaient couverts de sujets polémiques de type "Mais j'avais choisi ça... Pourquoi est-ce que X fait ceci ou persiste à me dire cela ?". Très sincèrement et avec des années de recul, je peux dire que cet opus constitue sûrement l'un des pires jeux auquel j'ai pu jouer à ce jour et il m'a fallu faire preuve d'une vraie détermination pour le finir (plutôt que de l'abandonner en cours de route ; fait rarissime)... Pas par excès de bugs - quelques bricoles (bascule entre le mode "courir" et "marcher" hautement aléatoire, etc.), mais rien de dramatique - ; pas non plus par défaut de fonctionnalités - il en manque (système de sauvegarde bancal, etc.), mais cela reste marginal - ; pas non plus simplement par inadéquation entre une idée et son exécution - des défauts de mise en scène, ça arrive, surtout lorsque l'on ne dispose pas d'un budget conséquent -, mais plutôt par simple débauche de médiocrité. La dimension artistique du jeu est indéniable - visuellement, ça en jette, et la première zone semi-ouverte est relativement réussie, si l'on met de côté l'absence à peu près totale d'interaction possible ("LOL" en lettres capitales) -, l'ambition ou du moins la prétention à la grandeur assez évidente, et la somme de travail investie effectivement respectable - il y a eu du boulot, clairement... -, mais c'est à peu près tout ce que l'on peut en retenir... ou alors, tiens, prenons-en le contrepieds : offrez-le à votre pire ennemi - non pas que je vous souhaite d'en avoir ! - afin qu'il souffre mentalement pendant une trentaine d'heures creuses, pauvres en matière de contenu (significatif) et pourtant horripilantes en matière de contenant ^^... Mon avis pourra paraitre dur - même en essayant d'éviter d'être trop cassant -, mais lisez par exemple les commentaires (en anglais) en triant les notes par ordre décroissant et vous en lirez d'autres du même ton.

Bref, le premier de la trilogie, d'accord, un titre (surestimé mais) mémorable. Mais les autres suivants... Autant oublier.
Post edited December 17, 2021 by Zaephir-Moth
@Zaephir-Moth

Je suis assez d'accord avec la plupart des reproches (argumentés) que tu relèves de la série, mais j'aime néanmoins beaucoup cette série, et je me suis bien attaché à Zoé Castillo à la longue (je précise que Dreamfall: The Longest Journey est mon préféré de la série, alors que c'est celui qui a le plus de défauts d'un point de vue gameplay...).

On aime tous des nanars et on ne saurait trop expliquer exactement pourquoi, et pourtant... Par exemple, les films Star Wars, d'un point de vue cinématographique pur, sont assez pourris et pourant ils ont gagné le cœur de beaucoup de spectateurs (je vais me faire plein de potes en disant ça ^^).
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stardust_79: @Zaephir-Moth

Je suis assez d'accord avec la plupart des reproches (argumentés) que tu relèves de la série, mais j'aime néanmoins beaucoup cette série, et je me suis bien attaché à Zoé Castillo à la longue (je précise que Dreamfall: The Longest Journey est mon préféré de la série, alors que c'est celui qui a le plus de défauts d'un point de vue gameplay...).

On aime tous des nanars et on ne saurait trop expliquer exactement pourquoi, et pourtant... Par exemple, les films Star Wars, d'un point de vue cinématographique pur, sont assez pourris et pourtant ils ont gagné le cœur de beaucoup de spectateurs (je vais me faire plein de potes en disant ça ^^).
Oui oui oui, bien sûr. Ça se défend tout à fait, vu sous cet angle, surtout au sujet de jeux du passé - que la nostalgie pare souvent de qualités plus ou moins mirifiques. Disons juste qu'il me semble important de prévenir autrui : seul le premier correspond à un "jeu d'aventure" selon la définition classique (à l'ancienne) du genre, surtout si l'on cherche à comparer les concernés à des point & click. Les suivants relèvent plutôt de la balade narrative - le dernier ne propose pour ainsi dire plus que cela -, avec très peu d'interaction tant soi peu consistante. Ce qui est dans l'air du temps, tu me diras...
Mais oui, tu vas te faire des copains en comparant les "Star Wars" à des nanars ^^ ! Tout le monde, même dans le milieu des cinéphiles, ne sera pas d'accord...
Post edited December 18, 2021 by Zaephir-Moth